Art Thérapie

J’étais ravie de partager une expérience de peinture chez Véronique d’autant plus que je n’arrivai pas à m’y mettre seule. J’avais envie d’essayer la technique d’entraînement que me proposait Véronique avec un simple coton-tige et de la peinture. Je ne me croyais pas du tout capable de travailler sur toute une feuille sans me juger, sans avoir envie de déchirer mon travail ou d’abandonner comme cela arrivait souvent dans l’adolescence.

J’ai été surprise de ce que j’ai ressenti pendant ces moments. Était-ce la musique aborigène que nous passions en fond musical ? Je me sentais comme vibrante et « brassée » au niveau de l’estomac sans que cela soit désagréable.  J’ai choisi un beau vert sapin (même s’il ne se voit que très peu sur du fond noir mais j’y tenais !) puis du blanc et curieusement j’avais une direction dans ce que je faisais, une intention de finir cette ligne, d’aller plutôt vers cet endroit de la feuille, de doubler ces points de blanc, etc. Le geste devenait méditatif par de courts moments lorsque j’étais vraiment présente et je me rendais compte de la difficulté à doser la peinture, à doser la pression sur la feuille…

Lorsque j’ai estimé que mon travail était terminé, j’ai constaté qu’il représentait ce dont j’avais parlé lors de notre conversation avec Véronique.

Étonnée, intriguée et heureuse de cette première expérience où je ne me suis pas pris la tête du tout, où j’ai laissé faire.
Émue également de regarder quelque chose qui vibre, un peu de vivant que j’ai posé avec naïveté et maladresse sur une feuille de papier et qui en même temps me relie peut-être à plus grand que moi.

Une fois rentrée chez moi, j’ai lu dans ce simple essai un autre thème, relié à ce qui m’est cher et aussi à ce que nous avions abordées dans l’après-midi avec Véronique.  Et j’ai eu envie de reprendre ma bonne vieille guitare abandonnée dans un coin depuis longtemps !

Je te remercie Véronique pour cette initiation.
CC